Toponymie et nom des rues

C’est le 2 aout 1822 que le territoire de la commune de JEMMAPE a été divisé en trois sections…

Cadastre :  C’est le 2 aout 1822 que le territoire de la commune de JEMMAPE a été divisé en trois sections. La première section nommée « du canal » désignée par la lettre A. la deuxième sous le nom du village, par la lettre B, la troisième dite de Flénu, par la lettre C.

Bonnier : Mesure ancienne de superficie variant selon les endroits, de 54 à 137 ares. Le bonnier se divisait en 432 verges carrées ; la verge était de 18 pieds 4 pouces ½.

Tenure : Partie d’un rivage

Trieu : Terre en friche, inculte

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ALBERT (avenue Roi)

Roi des Belges, né à Bruxelles en 1875, mort a Marche-les Dames en 1934.

Petit -fils de Léopold Ier, fils de prince Charles, son attitude lors de la guerre 14-18 lui valut le surnom de Roi Chevalier.

 

ANDRE (avenue François)

Président du Conseil Provincial du Hainaut.

 

Arbresseaux

Ce nom changea beaucoup au cours des siècles pour devenir « A Berceau » puis la rue de l’Arbre Saule. En 1825, chemin de l’arbre et saule – de Jéricho à la dérivation de la Haine. Il traversait le chemin de fer.

 

EDOUARD ARCQ (place)

En mémoire d’Edouard Arcq, Prisonnier Politique, Résistant Jemappien 1940-1945

Les plus anciens de Jemappes, la désigne toujours par l’appellation de « Place Mansart » en souvenir de la petite exploitation agricole enserrée au milieu des habitations.

 

Attaque (place de)

En souvenir de la bataille de Jemappes en 1792.

 

Bas Chemin

Chemin descendant dans les prés à gauche de la Chaussée de Mons à Valenciennes, venant de Mons, avant d’arriver au pont Holledoix-Waressaix en 1783.

  

Basse-Bise ou Basse-Frize

Près qui laissèrent leur nom à la rue, en 1558 tenant à la Trouille et à la rivière du Bielz.

Petite ruelle en pente au pied du monument des déportés de l’avenue du Roi Albert.

 

Bert (voie)

S’embranche sur la piedsente Chava-Fesser et va rejoindre la rue Taillie.

En 1825 dite voie Bert à Cheval ou du champ à Saunlon (sauterelles).

Aujourd’hui Voie Berthe.

 

Beumier (pont)

Voir Holledois

 

Bois du Flénu

Dès 1725, une partie de ce bois aurait été arrentée par des mamnats et il n’en restait que trois bosquets. Le bois de Flénu a été abattu en 1828. La disparition du bois mit fin à l’inscursion des loups.

 

Briare (place de)

En hommage au jumelage de Jemappes avec la commune de Briare le canal (France)

 

Borette (ruelle)

Allant de la rue de la Station rejoindre la chaussée de Mons à Valenciennes ; elle avait anciennement servi de chemin des postes.

 

Bouteillière (ruelle)

Deux familles de souffleurs de bouteilles se sont fixées dans cette ruelle (Bauduin et Tiéris).

Ruelle de la Fontaine Boutillier en 1398-1418.

Ruelle entre la rue de Cuesmes et la chaussée de Mons à Valenciennes.

 

Brimbeurs (voie des)

Brimbeux, c’est-à-dire mendiants ; On disait « caberneu, bribeu »

La voie des Brimbeurs était celle des carbeniers.

Ensuite rue des Houillères qui allait de la Place de Jéricho à la chaussée de l’Etat.

Aujourd’hui rue Lloyd George.

 

Campiau

Les terres du « Campiau » signifiaient pâturages. Lors de l’extraction du charbon, il y aeu 19 petits terrils sur le Campiau de Jemappes.

 

Campiau (rue du)

Ouverte en 1902 – 1903 entre la Grand Route et la rue Croisette.

Partie du village où les premiers Jemappiens se seraient établi (camp haut), sur les hauteurs. On a en effet retrouvé des objets en silex taillé remontant à la plus haute antiquité.

 

Cavée (chemin creux)

Ruelle cavée ou du couvent en 1781. Un ruisseau courait au milieu de la petite rue menant à cette maison, rue ainsi cavée. Il n’y a jamais eu de couvent à la place du couvent.

 

Cayat (les cayats étaient autrefois les chemins des fosses)

Ce terme rappelle le plan incliné qui existait jadis depuis le charbonnage des produits jusqu’aux rivages et station de Jemappes.

 

Chapelle du Curé (rue)

Sentier qui partait de la chaussée du château Dubois, traversait le sentier de la Croisette pour se rendre au Campiau.

 

Charrettes (chemin à)

D’après monsieur Gilbert Chevalier, vers la fin du 19ème début du 20ème siècle, les querretons chargés de charbon descendaient par cette rue pour porter leurs charges dans les bateaux amarrés sur le canal de Mons à Condé.

 

Chaussée de Mons à Valenciennes

Construite depuis la porte du Rivage jusqu’au corps de garde situé à l’extrémité de Jemappes, en vertu d’un décret du Gouverneur général des Pays-Bas du 3 juillet 1723.

 

CITADELLE (place de la)

D’après Maurice Flamecourt, la Citadelle vient de la déformation du vocable Sainte Adèle, dont la statuette ornait la niche du bâtiment de la Cité des Veuves.

 

CLEMENCEAU (rue Georges)

Homme politique français qui négocia le traité de Versailles, né à Mouilleron-en-Pareds en 1841, mort à Paris en 1929.

 

Couvent (quartier du)

Formant angle de la rue de la Station, démoli en 1904.

 

PLACE DU COQ

C’est là que se trouve le monument du « Coq Gaulois » qui commémore la victoire remportée le 6 novembre 1792 par l’armée de la République française et l’introduction dans nos provinces de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Il fut érigé en 1911, renversé par les allemands en 1914 et relevé en 1922 (commémoration de la Bataille de Jemappes le 6 novembre)

 

Croisette

Dite « à l’Manique », en effet, à la fin du 18e siècle, il y avait une manufacture de sel et il y avait plusieurs chemins qui se croisaient.

 

Croix (rue des)

Symbole de la croisade, dès le XIe siècle étaient plantées le long des chemins et aux abords des champs

 

Croix Verte

L’œuvre de la croix verte (guerre 14-18) a donné son nom à ce château se trouvant au coin de la rue de Ghlin et de l’avenue de la Faïencerie.

 

Cuesmes (rue de)

Partie de l’ancien chemin des postes. Construite en vertu d’un octroi du Grand bailli du Hainaut du 21 juillet 1783.

 

Daneau (pavé)

Cette voie fut créée en 1770, en même temps que le Pavé Richebé, pour faire communiquer les fosses du Flénu avec la Haine navigable. Danau fut le nom d’un bourgmestre de Jemappes.

 

Danau (Le moulin Danau) Endroit dit

Grande meunerie d’excellente réputation et ses vastes bâtiments.

Propriété d’une famille de ce nom.

 

David (rue)

Allait de la rue du Fort-Mahon à l’ancien chemin de Mons à Valenciennes.

Doit son nom à David Duez.

 

DEMERBE (rue Victor)

Ingénieur né à Villers Poterie en 1839, décédé à Jemappes en 1910.Vient à Jemappes fonder la Société en commandite « LAMINOIRS, FORGES ET FONDERIES DE JEMAPPES »,

Victor Demerbe et Cie en 1869.

 

DEMERBE (rue Arthur)

Fils de Victor, né à Gembloux en 1864, décédé à Jemappes en 1927, ingénieur AIMS, sénateur. Au décès de son père, il devient administrateur de la Société de 1910 à 1927.

En 1920, la Société des Laminoirs « LAMINOIRS, FORGES et FONDERIES de JEMAPPES, commandite par action sous la raison sociale A. DEMERBE et CIE est transformée en Société Anonyme sous la dénomination de « FORGES et LAMINOIRS de JEMAPPES », Arthur Demerbe en est l’administrateur gérant.

 

Dumouriez (rue du Général)

Charles François Du Périer (dit Dumouriez), né à Cambrai le 25 janvier en 1739, mort à Turville-Park, en Angleterre le 14 mars 1823.

Général français, ministre girondin des affaires étrangères en 1792, puis commandant de l’armée du Nord, il fut vainqueur à Valmy puis à Jemappes et conquit la Belgique.

 

DURAND (rue Arthur)

En mémoire du susnommé, bourgmestre de Jemappes du 31 mai 1921 au 9 mai 1924, date de son décès.

 

Dornon (château de)

Ancienne maison de M. de Cussemenet de Dornon, seigneur de Jemappes.

Fût une maison de campagne entre l’institut de Frères et la rue Croisette.

Vendue le 1er mai 1789 à Jean-Baptiste Descamps.

 

Egypte (la cense d’) près du cavain Petit Cus (1706 – 1728)

Serait-peut-être l’ancienne ferme Landrieux, voie Bert.

 

Flamand (rue du)

Anciennement cour du Flamand, tenant à la Grand-Place de Jemappes, avec une petite maison où habitait un flamand vannier. Cette cour fut percée pour créer une rue reliant la place à la Grand-Rue.

 

Flénu

Hameau qui se développait en plein bois, ainsi nommé à cause du fief boisé portant ce nom, lequel appartenait au Chapitre des Dames Chanoinesses de Sainte-Waudru à Mons. Le bois de flénu a été abattu en 1828.

 

FOCH (avenue Maréchal)

Ferdinand Foch né à Tarbes en 1851, mort à Paris en 1929.

Maréchal de France, il commanda l’Ecole de guerre (1907), se distingua pendant la Première Guerre Mondiale à la Marne et dans les Flandres 1914, dirigea la bataille de la Somme (1916), puis commanda en chef les Troupes Alliées (1918), qu’il conduisit à la victoire. Maréchal de France en 1918, il se vit confier la même dignité par la Grande Bretagne et la Pologne (Acad.Fr.)

 

Fonds des Raines

Est dit tenir à la chasse des Préelles là où on a construit la verrerie de Jemappes.

Tient son nom du fait qu’à cet endroit on trouvait de nombreuses rainettes (grenouilles).

 

Fontaine de Jéricho

En 1792, son eau servait à abreuver les troupes françaises campées sur Flénu.

 

Fort / Four-Mahon (rue du)

Camp et rue de l’Argilière, derrière le « Fourmaon » en 1400.

Four à pains ou four à chaux du sieur Mahon ?

 

Fosses

Au début, on exploita, à Flénu, les veines à charbon à fleur de terre, puis on creusa des « puches » creusés verticalement ou en pente plus ou moins forte. La profondeur des « puches » ne dépassait guère 18 à 20 mètres. C’est à la fin du XVe siècle qu’on arriva à 36 et 45 mètres en descendant par des échelles.

Un « puche » pendant l’année 1436-1437 donnait environ 147 tonnes de charbon (exploitation à ciel ouvert) Les fosses souffraient d’inondations saisonnières qui forçait les ouvriers au chômage six mois de l’année.

 

FRERES DEFUISSEAUX (rue des)

En hommage aux frères Léon et Alfred. Hommes politiques borains socialistes.

Alfred directeur du journal « LE SUFFRAGE UNIVERSEL », premier émancipateur de la classe ouvrière, fondateur du « Catéchisme du Peuple », illustre défenseur des opprimés, avocat socialiste mort le 11 novembre 1901

 

Gagane (la)

A cet endroit il existait anciennement un puit d’exhaure et de retour d’air.

Le camp de la « gagane » était à Flénu un ancien camp de prisonniers. Cela devint une cité pour étrangers, organisée pour les familles des mineurs travaillant au charbonnage du Levant de Flénu.

Elle était composée de baraquements en briques et en bois. Le logement était de deux pièces et le loyer mensuel de 95 francs en 1950, y compris l’éclairage. Il y avait près de 2000 étrangers vivant en famille.

 

Genestrois (le) colline des genêts.

En 1779, chemin du Genestroit, appelé ruelle à leups (loups)

L’état des chemins de 1825 fait débuter le chemin du Genestroit au chemin de Martin-Fontaine pour finir à Frameries.

 

Grand Pont (rue du)

Tenant à l’ancien pont du marché. Ce pont était le premier et le vieux pont construit sur la Haine.

 

Grand Rue

Ancien chemin de terre. C’est vers 1792 que le chemin fut élargi, redressé et pavé pour la première fois.

 

Grands Prés

Il y avait les grands prés de Mons et de Jemappes qui se rejoignaient

 

GUILLOCHAIN (rue château)

Voir Architecture et monuments

 

Haisevit ou Haisevïl (chemin dit)

Situé derrière la maison de la Couronne ; était sans doute la partie de l’actuelle rue de la Régence, de la rue de la Station et de l’église.

 

Heaulme

Hôtel appartenant en 1630 aux enfants de Hornu, en 1638 à Nicolas Malapert.

Il comprenait une brasserie. C’est hôtel occupait l’emplacement de deux immeubles, celui de l’avocat Favrox et celui des établissements Lesceu, avenue du Roi Albert.

L’enseigne de cet hôtel était un casque d’homme d’armes du moyen-âge, dit heaume.

La route de Mons -Valenciennes passant par la rue de l’Heaume et la rue Neuve, qui s’appelait encore vers 1870, « Vieille rue de Valenciennes ».

Holledoix

Pont sur la Trouille connu aujourd’hui sous le nom de pont Beumier. En 1418, jean et Colart Holledoix possédaient un héritage près de la Trouille, du côté de Mons. En 1774, il y avait près du pont Holledoix une parcelle de terrain pour la vente de charbon, tenant à la Trouille, au pavé de l’Etat et à l’abreuvoir.

Plus tard, ce pont fut appelé Pont Beumier en souvenir de Jacques Joseph Beumier, mayeur de 1779 à 1788 et de Auguste Beumier, mayeur de 1834 à 1855 et de 1866 à 1867.

Les Beumier habitaient Grand Route et leur maison était voisine de ce pont.

 

Homme de Fer (rue de l’)

Actuellement rue Mac Donald.

Anciennement dans cette rue se trouvait une auberge avec un perron double, pour l’entrée. Au-dessus du perron pendait une enseigne en fer forgé représentant un petit homme. Celui-ci avait donné le nom à la rue.

 

Hôtels et auberges.

L’Ange (à) – Canon d’Or (au) – Cerf (du) – Guinguette (à la) – Heaulme (au) – Lion Rouge (au) – Saint Hubert (de) – Saint Martin (de) – Tarlarigot (au) – Trois Fontaine (à) – Vert Galant (du).

 

Houillières (rue des)

Maintenant rue Lloyd George. Anciennement nommée rue Scockaert, débaptisée suite au scandale survenu à la mort de cet ancien bourgmestre.

 

HUGO (rue Victor)

Ecrivain français né à Besançon en 1802, mort à Paris en 1885

 

Hurtebise

Déformation de Hurle Bise.

Rue allant vers Flénu, anciennement rue des «Grosses Tiettes ».

Auparavant rue la « Voielete ». Dans cette rue se trouvait l’atelier de galvanisation Bruyère d’où le lieu-dit « La Galvanisation ».

Il y avait « Hurtebise » et la « Basse Hurtebise ». Le chemin de Saint-Ghislain passait à travers la cour.

 

Hurées (rue des Trois)

 

Gare (rue de la)

Elle commence à la gare et longe le chemin de fer et rejoint la rue du Marché, d’où son appellation.

GOBELETERIE (rue de la)

Le nom de l’ancienne gobeleterie située sur la rive droite du canal Mons Condé, on y fabriquait des verres demi-cristal. Elle a occupé plus de cent ouvriers et exporta dans d’autres pays.

 

Industrie (rue de l’)

Ouverte et dénommée en mars 1903.

 

Jéricho

Ancien lieu-dit et une seigneurie. Le nom de Jéricho provient de la seigneurie de ce nom qui est la cense de mairie dont le propriétaire était mayeur héréditaire et son premier fermier Lieutenant mayeur

 

Jéricho (place de)

Créée en 1788 d’un terrain dans la seigneurie mentionnée ci-dessus.

 

Le Leup

Ancienne ferme de l’arrière fief de « Le Leup » en 1385 (Jean Le Leup) premier seigneur du Cavin des Crocheux et des Saucelles (lieu-dit la cavagne).

Monsieur Capiau créa à cet endroit une fabrique de « canards » (tuyaux d’aérage pour les charbonnages) démoli en 1948 pour donner plus de place à la cité du Coq.

 

Liénard (rue du Docteur)

Docteur en médecine général de 1956 à 1977.

Ancienne rue Ferrer.

 

LEMAN (rue Général)

Anciennement Grand ’Rue.

Gérard comte Léman, né et mort à Liège 1851-1920.

Général belge, défenseur de Liège en 1914.

 

Lloyd George (rue)

David 1er Comte LIOYD-GEORGE OF DWYFOR, né en 1863 a Manchester, décédé en 1945 à Hlanystumdwy. Homme politique britannique, chef de l’aile gauche du Parti Libérale, il préconisa des réformes sociales que sa nomination au poste de Chancelier de l’Echiquier lui permit de réaliser 1908-1915, il fut l’auteur de la loi restreignant le pouvoir des Lords 1911.

Pendant la première Guerre Mondiale, il fut ministre des Munitions, puis de la Guerre et enfin chef d’un Cabinet de coalition 1916-1922.

Il joua un rôle prépondérant dans les négociations du Traité de Versailles 1919.

En 1921, il reconnaît l’Etat Libre d’Irlande.

 

Louis Lévêque (rue)

Ancienne rue Du Moulin, dite il y a plus de 50 ans « rue Pepette »

Louis Lévêque fut bourgmestre à Jemappes de 1953 à 1959

 

MAC DONALD (rue)

Jadis « Rue de l’Homme de Fer », l’origine de ce nom réside dans l’enseigne que portait une maison de cette rue. Celle-ci s’appela successivement Chemin des Postes et rue de Ghlin.

 

Maladrie ou léproserie. (Maladrerie ou maladraie)

Lieu écarté où devaient obligatoirement se fixer les malades.

Voie de la Maladrie (1275) – La Roye de la Maladrie (1402).

Couture de la Maladrie : maison derrière Hurtebise, tenant au chemin de la Croisette.

Malpeignées

Voie des Malpeignées (1825)

 

Malzine (rue de)

Rappelle l’habitation et le rivage de monsieur Recq de Malzine.

 

Marais

Il y avait les Grands et Bas Marais.

Les anciens marais de Jemappes longeaient la Haine et la Trouille. Importants, ils n’étaient franchissables que par les habitants habitués à ces marais. Les marécages s’étendaient sur de grandes étendues, depuis le fond des Raines jusqu’aux confins de Ghlin.

 

Martin-Fontaine

Chemin de terre descendant de Flénu vers le point d’eau de la vallée, un des chemins les plus anciens de Jemappes. Il est certain que le tout premier lieu-dit de notre village fut « à l’EWE » à l’eau, devenu après « ad Martin-Fontaine » de préfixe latin « ad » vers la fontaine Martin (1240).

Martin habitait une maison voisine de la fontaine (source) dite en 1369 « maison à l’èwe »

Martin disparut en 1461 ; sa maison avec courtil se dénomme alors « maison à la fontaine »

Cette source était située sur la place actuelle du marché.

 

MOLIERE (rue)

Jean Baptiste Poquelin (dit), né et mort à Paris 1622-1673. Auteur dramatique français,

 

Motte (la)

Seigneurie et lieu-dit. Maison bâtie sur une haute motte. Elle était fortifiée et abritait l’avoué du Chapitre à Jemappes.

 

Moulins

Il y avait jadis quatre moulins à blé à Jemappes, dont deux à vent. Les deux autres étaient actionnés l’un par la Haine, l’autre par la Trouille ; ce dernier datait du 12e siècle et se trouvait en contrebas du viaduc de la grand route et s’appelait « Moulin de la Marmite » où se déroula une phase de la bataille de 1792.

L’autre, sur la Haine, devait être situé un peu en amont de l’ancien pont du marché.

Il y avait un moulin à vent sur les hauteurs de Flénu, près du chemin de la Morette (1373) reconstruit en 1490, on l’appelait le « Moulin du Comte ».

 

Nicaise

Château au Marais. Incendié par les Allemands en 1914, il ne fut pas reconstruit par son propriétaire. En 1920, l’institut saint-Ferdinand fit l’acquisition des ruines et des dépendances.

 

Nouvelle Chasse (rue)

 

REGHEM (Rue Félix)

Ancienne rue des Canadiens.

Homme politique Jemappien socialiste né à Quaregnon le 2 août 1885, mort à Jemappes en 1952. Bourgmestre de Jemappes de 1939 à 1952, déporté en Allemagne durant la guerre     14-18, ouvrier aux Laminoirs de Jemappes, délégué syndical permanent, secrétaire de la section Métallurgie, conseiller Communal en 1933, échevin également.

 

RUE DU 6 NOVEMBRE

Date de la Bataille de Jemappes qui eut lieu le 6 novembre 1792.

 

Ostennes ou Austennes

Charbonnage et pavé entre Jemappes et Frameries.

 

Petite Sorcière (rue de la)

Nom d’un charbonnage.

Au 18e siècle, il y avait une fosse à houille à la limite Jemappes-Quaregnon.

En 1793 le 4 juin, ce puits fit huit victimes et fut fermé.

 

Perche (place de la)

 dite place de l’Happart 

Chaque année, les corporations de tir à l’arc tiraient leur « Roi ».

En patois borain, l’oiseau placé au sommet de la perche, objet de tous les soins des tireurs s’appelait tout simplement « APP », d’où le nom Place de l’Happart.

 

Pilori

Tenant au chemin de Mons à Valenciennes. Le pilori se trouvait à l’endroit actuel au coin de la Grand-Place de Jemappes, en face du café du belvédère.

Le pilori seigneurial symbolisait le droit de haute justice du Comte de Hainaut. Ce poteau d’infamie était construit en pierre et portait une chaîne avec collier en verges de fer qu’on passait au cou du condamné

 

Préelles (rue des)

Chemin qui passait derrière la verrerie de Jemappes

 

Queuwette ou Quewette (rue)

Tire son appellation du vieux français, où ce mot signifiait « bout », ce serait donc le chemin du bout du village.

 

Quatre pavés Richebé

Carrefour des quatre pavés de Mons à Valenciennes, Daneau et Richebé

En mémoire d’Ambroise Richebé, fondateur en 1765 du Charbonnage des Produits de Flénu.

RABELAIS (rue)

François, écrivain français né à La Devinière, près de Chinon vers 1494, mort à Paris en 1553.

 

Régence (rue de la)

Maison du 17e et 18e siècle, rue qui donne sur la régence, ancienne maison communale qui se trouvait près de la cure.

 

Représentants (rue des)

En mémoire de messieurs Goffint, Lecreprs et Sigart.

 

Taillie (rue)

 

Vert Galland (au)

Auberge qui se trouvait juste en face de la rue Borette

Les verts galants étaient des bandits au 15eme siècle, nommés ainsi parce qu’ils se cachaient dans les bois. Ils s‘attaquaient aux seigneurs et aux riches.

 

TIERNE SAINT HUBERT (rue)

A l’emplacement actuel de l’école du roi Albert se trouvait le  Tierne St Hubert .                                                                                                              

C’était un petit tertre sur lequel était bâti en retrait et face à la Grand’ Route un pâté de maisons, sur le côté une venelle abritait 2 à 3 maisonnettes vétustes.

L’espace séparant les habitations de la Grand’ Route formait une placette servant de lieu de palabres et de jeux.

 

TOURNELLE (rue Henri)

Il y a un siècle, en 1893 naissait à Quaregnon le célèbre compositeur dramatique Henri Tournelle, de son vrai nom Jules- Henri Lefebvre

 

Tournante (rue)

Cette rue tourne assez fort d’où son nom.

 

TRIOLET (résidence Elsa)

Femme de lettres française née à Moscou en 1896, décédée en1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Epouse et inspiratrice de Louis Aragon, elle est l’auteur de romans et de nouvelles.

 

TRISTAN (Résidence Flora)

Flore Tristan Y Moscoso dite Flora Tristan, femme de lettres française née à Paris en 1803, décédée à Bordeaux en 1844. Socialiste, elle fut une des initiatrices du féminisme en France.

 

Valenciennoise

Voie appelée plus tard de Mons à Valenciennes, c’est la plus vieille route de Jemappes

 

Veuves (rue des)

Dans cette rue se trouvaient les petites maisons de la cité des veuves.

Comme le coron du même nom, cette rue évoque les femmes de houilleurs dont la disparition du mari avait nécessité l’aide de l’association de bienfaisance.

 

Vignes (rue des)

Ce n’est qu’au 14eme siècle que commença la culture de la vigne dans notre village. Jemappes eut plusieurs vignobles dont le plus important se trouvait au chemin aux vignes depuis la moitié du chemin jusqu’aux près de la rivière. C’était un vin de table.

Le 6 aout, à la saint-Sixte, se faisait la bénédiction des premiers raisons. Les vignobles disparurent à la fin du 17eme siècle.

 

VOLTAIRE (rue)

François Marie Arouet, dit Voltaire Ecrivain français né et mort à Paris 1694-1778

 

VOITURON (rue Hector)

Littérateur montois né à Roisin en 1883, mort à Jemappes en 1940. Poète, bibliothécaire, receveur Communal, dessinateur du premier coq de Jemappes.

 

 

WILSON (avenue)

Thomas Woodrow Wilson, né en Virginie à Staunton en 1856, mort à Washington en 1924. Homme politique américain.

Professeur de sciences politiques à Princeton, leader du Parti démocrate, il fut élu en 1912, président des Etats-Unis ; il appliqua alors un programme réformiste et antitrust. Réélu en 1916, il engagea son pays dans la guerre aux cotés des Alliés 1917. A la conférence de la Paix (janvier 1919), il imposa son programme en « quatorze points », fondé sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la sécurité collective.

Mais, s’il fut le créateur de la Société Des Nations (SDN), il ne pus obtenir l’adhésion de ses concitoyens à celle-ci. Prix Nobel de la Paix en 1919

 

WOLKAS (rue Docteur)

Ancienne rue Joseph Wauters, le médecin/chirurgien y a consulté de nombreuses années.

 

 

Sources :

Simon Capron

Glossaire toponymique de Jemappes et de Flénu